Bio-informaticien bio-informaticienne
Salaire du débutant
Le salaire d'un ingénieur d'études de classe normale au 1er échelon est de 1944,50 euros. En revanche, un chargé de recherche débutant dans un EPST touchera 2358 euros brut par mois. Pour un bio-informaticien débutant du secteur public, des primes peuvent s'ajouter au salaire. Les salaires dans le secteur privé peuvent varier en fonction du type d'entreprise.
Description du métier
Grâce à l'expertise du bio-informaticien et à la capacité de traitement de son ordinateur, les chercheurs en biologie peuvent explorer, analyser et comparer les énormes quantités de données générées par l'organisation des gènes. Les applications sont variées : découverte de nouveaux traitements, amélioration des espèces, protection de la biodiversité, contrôle de la qualité dans l'agro-industrie et l'environnement. Que ce soit pour créer des modèles de protéines ou annoter des génomes, l'informatique joue un rôle essentiel. Le bio-informaticien est responsable de concevoir des logiciels et des bases de données pour collecter les informations biologiques. Des spécialisations se sont développées dans ce domaine, soit dans la programmation et la gestion de bases de données, soit dans l'analyse des données pour comprendre la fonction des gènes ou modéliser des processus biologiques.
Compétences requises
Le bio-informaticien est à la fois un spécialiste en biologie et en informatique. Généralement, il est biologiste ou biochimiste de formation, qui a acquis des compétences en bio-informatique. Il peut aussi être informaticien ayant des connaissances en biologie. En comprenant le langage des chercheurs en biologie, il est capable de répondre à leurs besoins sur le plan informatique. Il doit être flexible pour suivre les évolutions des expérimentations.
Où exercer ?
Cet analyste du vivant travaille en tant qu'ingénieur ou chercheur dans divers organismes tels que le CNRS, l'Inserm, l'Inria, l'Inra, l'Institut Pasteur, ainsi que dans de grandes entreprises pharmaceutiques et agroalimentaires, des sociétés de biotechnologies, des génopôles, des entreprises de bio-informatique et de conseil informatique. Les applications sont variées : génomique, protéomique, pharmacologie, épidémiologie, amélioration des espèces végétales et animales, immunologie, neurobiologie, biologie du développement. En collaborant avec des biologistes, des médecins, des informaticiens et des biostatisticiens, le bio-informaticien crée des applications dans des secteurs en constante évolution, en maintenant un échange continu avec les membres de l'équipe de recherche et des partenaires du secteur public et privé. Les chercheurs en bio-informatique publient des articles comme leurs homologues d'autres domaines de spécialisation.
Formations
Après le bac, il faut compter 5 ans pour obtenir un master en bio-informatique ou un diplôme d'une école d'ingénieurs (INSA Lyon, ISBS...).
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