Ingénieur ingénieure de recherche clinique et épidémiologique

Salaire du débutant

L'ingénieur gagne 2000 euros par mois avant impôts. Le salaire dépend du fait qu'il travaille dans le secteur public ou privé de la recherche.

Description du métier

Ce chercheur suit une méthode scientifique. Que ce soit en recherche de base ou appliquée, il commence par définir son domaine d'étude. Une fois le problème identifié, il rédige un plan et en supervise la mise en place. Ce plan détaille les étapes de l'étude à venir : observer un petit ou grand groupe de personnes, effectuer ou non des analyses sanguines, créer un questionnaire, choisir une méthode statistique... En recherche médicale, il coordonne des essais pour tester l'efficacité et la sûreté des médicaments. En recherche sur les maladies, son but est de prédire. Par exemple, cela lui permet de déterminer quels facteurs aggravent la transmission d'une maladie. Il analyse la fréquence et l'impact des maladies, leur répartition dans la société (chez les personnes âgées, les jeunes, les plus vulnérables...), les facteurs de risque (alcool, tabac...). Il élabore des hypothèses qu'il confirme ou infirme en fonction des résultats de ses études. Il rédige des rapports de synthèse, des livres de référence qui aident l'industrie pharmaceutique à créer de nouveaux traitements et les autorités de santé à formuler des stratégies de prévention.

Compétences requises

Pour exercer son métier, l'ingénieur de recherche clinique et épidémiologique doit avoir des connaissances approfondies en sciences de la vie et en santé publique. Spécialisé en épidémiologie, il doit être expert dans des domaines pointus tels que les biostatistiques. Il travaille de manière autonome, en menant à bien ses projets et en dirigeant des projets pluridisciplinaires. Respectueux de l'éthique et des normes déontologiques en matière de recherche sur l'humain, il opère dans un cadre réglementé en Europe et à l'international. Une excellente maîtrise de l'anglais est indispensable pour lire des documents officiels, rédiger des rapports techniques et communiquer avec des collaborateurs de diverses nationalités. Il doit également maîtriser des logiciels comme Access, SPSS ou SAS pour gérer des bases de données. Parfois, il utilise Internet pour diffuser des programmes de recherche.

Où exercer ?

L'ingénieur de recherche clinique et épidémiologique passe beaucoup de temps devant un ordinateur. Il utilise des programmes pour enregistrer ses données, rédiger des rapports d'analyse et diffuser ses études. Il peut également enseigner à l'université s'il est enseignant-chercheur. Dans les laboratoires publics, il est fonctionnaire de catégorie A et travaille en équipe avec d'autres chercheurs, doctorants, ingénieurs biostatistiques et techniciens. Dans l'industrie pharmaceutique, il collabore avec des médecins, des ARC et des TEC. Les échanges scientifiques sont importants : il participe à des colloques nationaux et internationaux pour partager ses connaissances. Des déplacements à l'étranger sont souvent nécessaires.

Formations

Après le bac, les parcours possibles vont du niveau bac + 5 avec un diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie, un master en épidémiologie, en recherche clinique, en génie cellulaire ou en santé publique, jusqu'au niveau bac + 6 avec un diplôme d'État de docteur en pharmacie, et même jusqu'au bac + 8 avec un doctorat en santé publique et épidémiologie, en épidémiologie et évaluation des actions de santé, en épidémiologie et intervention en santé publique, ou encore en biostatistiques, et enfin jusqu'au bac + 9 avec un diplôme d'État de docteur en médecine.
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