Neurobiologiste

Salaire du débutant

Un ingénieur de recherche de 2e classe gagne 2166 euros brut par mois, tandis qu'un professeur d'université gagne 3308 euros brut par mois.

Description du métier

Le cerveau nous aide à percevoir et comprendre le monde qui nous entoure. Un neurobiologiste, spécialiste en neurosciences, explore ces aspects. Pour résoudre ces énigmes, il mène des expériences suivant un protocole précis pour vérifier ses idées. Par exemple, il interroge des patients atteints de la maladie d'Alzheimer à différents stades, sur une longue période. Avec des volontaires et un scanner, il observe les variations d'activité cérébrale pendant les débuts d'une relation amoureuse... Une fois l'étude terminée, il analyse les données récoltées. Si les résultats ne sont pas conformes aux attentes, c'est peut-être dû à un non-respect du protocole ou à des hypothèses erronées. Quoi qu'il en soit, le neurobiologiste s'appuie sur ses expériences pour créer des modèles théoriques, utiles pour d'autres recherches. Il rédige des articles scientifiques et partage ses découvertes pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Il contribue également à la formation des futurs chercheurs en enseignant à l'université et en aidant les doctorants dans la rédaction de leur thèse.

Compétences requises

En tant que spécialiste du cerveau, le neurobiologiste doit posséder une large base de connaissances scientifiques, y compris en mathématiques. Il analyse les résultats des examens biologiques, développe de nouvelles méthodes d'analyse et s'adapte aux avancées rapides en imagerie médicale. Son travail est une quête constante avec des progrès et des questionnements. Il doit être rigoureux, analytique et créatif. Travaillant de manière autonome, il crée des protocoles expérimentaux et mène à bien ses recherches, faisant preuve de patience et de persévérance sur de longues périodes. Il doit être ouvert aux remises en question et savoir critiquer son propre travail. La maîtrise de l'anglais est essentielle pour la rédaction et le partage d'informations. De bonnes compétences informatiques sont également nécessaires pour la veille scientifique, la gestion de données et la rédaction des travaux de recherche.

Où exercer ?

Le neurobiologiste travaille dans un laboratoire de recherche. Il réalise des expériences, comme l'étude de l'impact du stress et des hormones sur le cerveau des souris, soit dans le laboratoire, soit à l'hôpital. Il passe beaucoup de temps à utiliser son ordinateur pour gérer ses données et rédiger des rapports. Il fait partie d'une équipe de recherche avec des ingénieurs, des techniciens, d'autres chercheurs et des doctorants. Il supervise les expériences du personnel technique. Après avoir mené ses recherches, il présente ses résultats lors de séminaires et de colloques pour partager ses découvertes et discuter avec d'autres chercheurs. Les échanges scientifiques sont importants pour lui.

Formations

Après le baccalauréat, on peut obtenir un doctorat en neurobiologie (Bac + 8) ou un diplôme d'État de docteur en médecine avec une spécialisation en neurophysiologie.
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